« Une chenille dans le cœur

Nanoulak

Conception, écriture et jeu : Natacha Dubois et Rémy Pellissier

Regard extérieur : Marie Bonnet

Administration et production : Le Grand ManiTou

Conte musical, Slam et Argile

Tout public à partir de 8 ans

Durée du spectacle :45 min / Jauge 80 personnes

Le spectacle

Slam et conte

«Nanoulak» est une histoire de nature et de métissage, celle d’un ourson né d’une mère ours blanc, Nanouk, et d’un père ours brun, Aklak, qui fuient tous deux leurs territoires respectifs (la banquise et la forêt canadienne) à cause du réchauffement climatique. C’est en Alaska, chez les indiens Gwich’in que nos deux ours se rencontrent. Ils donnent naissance à Nanoulak, ourson métis.

A l’histoire de Nanouk, Aklak, et Nanoulak se mêle celle d’Alestine, petite conteuse amérindienne qui conduit le public à la rencontre des paysages et des figures qui peuplent son monde.

Texte métaphorique et poétique, entre slam et conte, Nanoulak parle d’environnement et de métissage, d’avenir de la planète et d’enfance, d’apprentissage et de peuples autochtones. Il a été écrit « à quatre mains » par Natacha Dubois et Rémy Pellissier, qui l’interprètent également sur scène.

C’est un spectacle « texte et musique », les mots déclamés étant accompagnés par de petits instruments, du chant et du human beatbox.

Modelage et poésie

Durant la représentation, Natacha Dubois modèle en direct de l’argile et fabrique les figurines qui traversent le conte. Elle donne naissance à des images concrètes et mouvantes : des ours, une petite fille, un monstre… Ces dernières ouvrent l’imaginaire au-delà des mots et lient les différentes strates de narration du conte.

Genèse de Nanoulak

De refuge en refuge

Nous avons créé Nanoulak à l’été 2021, pour une tournée de refuge en refuge, dans la vallée de la Clarée, un magnifique endroit des Écrins, tout près de Briançon.

Durant cinq jours, nous marchions la journée sur des sentiers de montagne à travers des paysages grandioses, et chaque soir nous jouions dans un refuge différent.

Tout le spectacle devait tenir dans nos sacs de randonnée – argile, instruments, costumes. C’est cette contrainte qui a « modelé » l’esthétique épurée du spectacle. Cette proximité simple avec le public.

Le soir, dans le refuge, tout le monde se retrouvait autour de nous avant le repas. Nous nous installions sur une des tables de la salle commune ou de l’extérieur. Les spectateurs étaient eux aussi des marcheurs. Nous partagions ensemble ces sensations dans nos jambes, cette proximité avec les bêtes. Le périple de nos ours à travers l’Amérique avait un goût particulier. Celui des grands espaces, de l’air pur et de « l’enforestement ».

C’est ce goût-là que nous essayons encore de transmettre, à chaque fois que nous jouons Nanoulak.


« Une chenille dans le cœur