« Alors, t'as ton conte ?

De quoi conter à l'infini !

Textes, mise en scène et jeu : Natacha Dubois et Aude Pons
Scénographie : Julien Cialdella
Regard extérieur : Giulia Arducca

Durée : 1h

Production : INFINI DEHORS/Théâtre
Avec le soutien de : Conseil Général de l’Isère, Amphithéâtre du Pont de Claix, collège Le Massegu de Vif, Ateliers de construction et de costume de la ville de Grenoble.

Création mars 2016 au Collège le Massegu dans le cadre d’un résidence du Conseil Départemental en milieu scolaire.

Petite forme spectaculaire à vertu pédagogique

De quoi conter à l’infini ! est une petite forme “tout terrain” créée lors d’une résidence dans un collège. Objet théâtral et pédagogique autour du conte-type 709 (dont Blanche Neige est l’une des variantes), il peut être joué au sein même des écoles et des collèges, dans les salles de classe, CDI, etc. et s’adresse particulièrement aux classes de CM1, CM2 et 6ème, 5ème. Il permet de transformer l’espace quotidien de travail des élèves en un espace de jeu et de poésie, pour qu’ils ne voient plus leur salle de classe de la même manière après le passage du Conteurnator.

De quoi conter à l’infini ! introduit la notion de conte (variante orale d’une histoire de base : le conte-type - prototype), de l’oralité à l’écrit, en passant par les différentes versions du conte type 709 à travers le monde, de la version des frères Grimm, aux versions cinématographiques ou à l’image de Blanche Neige dans notre société (notamment la publicité). Le spectacle amène le public à découvrir la pluralité qu’offre le conte et redonne vie à d’autres versions pour ouvrir les horizons.

À travers une forme ludique, De quoi conter à l’infini ! pose les bases d’un travail sur le conte et propose aux élèves d’écrire leur propre version du conte-type 709. Un partenariat peut être mis en place avec les instituteurs ou les professeurs de français pour continuer l’impulse d’écriture et d’invention créée lors du spectacle. Les élèves peuvent aussi inventer ensemble et par des biais diverses. La représentation peut être suivie de quelques minutes de discussion afin de préparer les élèves à l’écriture de leur propre version du conte. Elle peut également être suivie d’ateliers de différents types.

De quoi conter à l’infini ! (filmé en répétition)

L’histoire et les personnages

Nos deux personnages, Andrée Ferralucce et la Contesse à Rebours viennent présenter à leur public le fameux CONTEURNATOR, Machine à Conter Grand Luxe. Grâce à eux, cette machine, volée lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris, a pu traverser le siècle. CONTEURNATOR renferme tous les contes existants à travers le monde, 2340 trames narratives et donc des milliers d’histoires. Elle classe, identifie et analyse les contes. Et lors de chaque rendez-vous, CONTEURNATOR affecte un conte-type à son public dans le but de récupérer de son carburant : des nouvelles versions du conte écrites par le public lui-même. Ce jour-là, le conte-type désigné est le numéro 709. La version Blanche Neige des frères Grimm et la reprise de Walt Disney semblent avoir volé la vedette. Toutes les autres versions ont-elles disparu ou sont-elles inconnues ? Grâce au CONTEURNATOR et à l’aide de Rebours, Marchand de Souvenir va décortiquer le conte 709, retrouver les éléments essentiels de l’histoire, dévoiler son squelette et les mystères du conte et donner vie, en exemple, à une autre version du conte avec des marionnettes. En échange de cette rencontre avec la machine et le dévoilement de ses secrets et surtout pour faire redémarrer CONTEURNATOR, les deux acolytes ne repartiront pas sans avoir récupéré de leur auditoire, des versions toutes fraîches du conte-type 709 !

Le Conteurnator

Machine construite pour l’exposition universelle de 1900, le Conteurnator est une machine à conter, une sorte d’énorme mémoire populaire des contes du monde entier, elle peut nous renseigner sur n’importe lequel des 2340 conte-types qu’elle contient. D’une rareté et du puissance extraordinaire, elle est le petit bijou de nos deux compères. Cependant, pour garder son efficacité, elle réclame toujours d’avantage d’histoires, de versions de conte. Le public est obligé de participer et de produire son carburant : de nouveaux contes.

Andrée Ferralucce : Marchand de Souvenir

Personnage forain, bonimenteur, affabulateur, Andrée Ferralucce (et de son patronyme franchisé, Féralouche ou même Feralouche) semble avoir traversé les époques tout comme les histoires qu’il vient troquer ou vendre. Il a plusieurs business à son actif. On peut le rencontrer sur les champs de foire, en train de vendre les souvenirs de la légende de la Belle Justine en compagnie de son commis Gus (Marchand de Souvenir – Texte d’Élisabeth Chabuel). Pour De quoi conter à l’infini !, il voyage sans sa carriole, mais en compagnie de la Contesse à Rebours et d’une machine à conter : le CONTEURNATOR.

La Contesse à Rebours : Conteuse de tours et spécialiste de la mécanique des contes

Sorte de savant fou, ce personnage est le mécanicien du Conteurnator. D’une grande intelligence mécanique et pratique, il ne comprend pas vraiment la puissance des histoires que l’on peut se raconter. D’ailleurs, malgré l’insistance du Marchand de Souvenir, qui lui décortique structure et magie des histoires, il n’est pas capable de mémoriser le moindre conte. Il est par contre le seul à pouvoir faire démarrer le Conteurnator, à comprendre sa sensibilité et son langage mécanique.


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