Marchand de souvenir
Texte : Elisabeth Chabuel
Mise en scène : Natacha Dubois
Musique : Clément Combes
Scènographie : Amandine Livet
Son : Julien Cialdella
Collaboration artistique : Flora Donars et Aude Pons (théatre), Juliette Murgier (danse)
Guitariste : Clément Combes
Comédienne : Natacha Dubois
Sur les étapes précédentes étaient également présentes Françoise Donis (peintre), Gaelle Hispard (comédienne, musicienne) et Sarah Cillaire (comédienne).
Production : INFINI DEHORS/Théâtre
Avec l’aide de : Tricycle, Conseil départemental de l’Isère, Conseil départemental de la Drôme, FSDIE, STMicroelectronic, les Artifistes, La Calade, la Médiathèque du Diois, Paris Jeune Talents, l’Heure Bleue, la Gare à Coulisse, Quai de scène, le Pot au Noir, la Fabrique Éphéméride, les Ateliers de construction et de costume de la ville de Grenoble.
Le spectacle
Un lit-carriole, rempli de bocaux de souvenirs, tracté par un tricycle musical : voilà l’embarcation que le Marchand de Souvenir nous propose d’emprunter pour aller à la rencontre de la légendaire Belle Justine. On dit qu’en des temps de guerre, la Belle Justine vint au monde avec une difformité : un groin de cochon au milieu du visage. Femme-monstre, elle vit recluse dans un château au milieu des bois. On dit que de sa vie, jamais elle ne s’est vue. Si le spectacle s’ouvre et se ferme sur une forme foraine, la partie centrale du spectacle est un oratorio rock où notre bonimenteur se transforme pour faire revivre la Belle Justine. Accompagné de son commis Gus, guitariste électrifié, le Marchand de Souvenir, tel un montreur de monstre, nous invite à nous questionner sur les différences, la laideur et le vivre ensemble.
Note d’intention
« La lutte de l’homme contre le pouvoir est la lutte de la mémoire contre l’oubli », écrit Kundera. Ce projet s’inscrit dans la recherche artistique qu’effectue la Cie INFINI DEHORS depuis 2007 : embrasser les questions de la mémoire et de la transmission pour appréhender la liberté. Après avoir questionné différents points relatifs à l’histoire du vingtième siècle, c’est en travaillant à l’écriture contemporaine d’une légende orale du moyen-âge que nous avons choisi d’interroger le souvenir.
Calendrier d’une création en épisode
Performance et écriture :
- Première résidence d’expérimentation – Laboratoire pluridisciplinaire - à la Médiathèque du Diois (26) du 10 au 23 juillet 2011
- Première performance le 23 juillet 2011
- Écriture du poème centrale : « Légende de la Belle Justine »
- Seconde résidence d’expérimentation – Laboratoire pluridisciplinaire – au Temple d’Espenel (26) du 9 au 22 juillet 2012
- Deuxième performance le 22 juillet 2011
- Écriture du boniment : ouverture et conclusion du spectacle.
- Troisième résidence – à la Fabrique Éphéméride à Val de Reuil (27) du 19 au 30 juin 2013 & au Pot au Noir à Rivoiranche (38) du 1 au 8 juillet 2013.
Mise en lecture musicale – présentations publiques :- le 26 juillet 2013 au Théâtre de l’Anecdote, à Autrans (38)
- le 28 juillet 2013 au festival Textes en l’air à St Antoine de l’Abbaye (38)
- le 10 août 2013 au festival On arrive pas les mains vides à Villars Reculas (38)
- le 5 décembre au Théâtre Éphéméride à Val de Reuil (27)
Création 2014 :
- Résidence du 2 au 8 mars, 12 au 18 avril 2014 à Quai de scène à Bourg les Valences
Présentation de la maquette :- le 19 avril 2014 à Quai de scène (Bourg les Valences, 26)
- le 2 mai 2014 à Censier (Paris, 75)
- Résidence du 14 Octobre au 8 novembre 2014 au Tricycle à Grenoble (38)
- Création du 4 au 8 Novembre 2014 au Théâtre 145 à Grenoble (5 dates)
Reprise 2015 – théâtre de rue :
- Résidence du 2 au 8 mai à la Gare à Coulisse à Eurre (26)
- Représentation le 28 juin 2015 dans le cadre du festival Entre deux gares